Dralion entre pour la première fois en piste en France. Nos caméras ont exploré les coulisses du spectacle du Cirque du Soleil, jusque samedi soir au Galaxie d’Amnéville. Car l’envers du décor est aussi un véritable show.
Le diable – en l’occurrence le Dralion , fusion entre le dragon pour l’Orient et le lion pour l’Occident – se cache toujours dans les détails. Avec le Cirque du Soleil, il se niche absolument partout.
Dans le casting de la cinquantaine d’artistes présents pour la première fois en France (dix-sept nationalités dont une bonne moitié de Chinois), dans le soin porté à la confection des 3 000 costumes et des 300 paires de chaussures – tous taillés sur mesure –, ou dans le débriefing quotidien du Canadien Mark Shaub, directeur artistique, de l’enregistrement vidéo de chaque représentation.
« Nous voulons que chaque numéro reste fidèle à l’esprit de sa création, à Montréal, le 22 avril 1999 », revendique celui qui a notamment travaillé sur le show de Michael Jackson signé de la compagnie canadienne créée en 1984.
« Une expérience unique »
La perfection est le quotidien de la centaine de personnes qui forment, sur les cinq continents, la famille de Dralion. Jusqu’à samedi soir, les spectateurs du Galaxie découvriront que la pesanteur n’a (pratiquement) aucune prise sur les artistes.