Aux États-Unis, l’intégration des dépenses événementielles dans les politiques voyages des entreprises est depuis quelques années une des grandes tendances du travel management. Mais, de ce côté-ci de l’Atlantique, l’évolution est clairement plus lente pour tout ce segment désigné par l’acronyme MICE (Meeting, Incentive, Convention, Exhibition. “À l’heure actuelle, les entreprises françaises n’ont pas, ou alors très peu, rédigé de politique concernant ce sujet. La for- malisation et le respect de règles internes pour la gestion des événements sont très en retard par rapport aux États-Unis, contrairement à ce qui a été mis en place dans le domaine du voyage d’affaires”, relève-t-on dans le livre blanc Travel management et MICE, récemment publié par l’AFTM.
Car la grande famille du MICE recèle en son sein une quinzaine de segments aussi divers que variés. Si l’on se base sur la répartition des événements en nombre (source : ANAé Bedouk 2011), sept caté- gories se détachent : l’événement entreprise/corporate, l’événement interne, l’événement salon, le congrès/symposium, l’événement grand public, l’animation commerciale et l’événement culturel. Or, chacun de ces types de manifestation présente des spécificités bien particulières en termes de public et d’objectifs. À la différence d’une manifestation interne par exemple, le lancement d’un nouveau produit sur son marché peut représenter un enjeu si stratégique que la société sera tentée de faire passer le contrôle des coûts en seconde position. Toutefois, ces grands raouts, à plus ou moins brève échéance, ne devraient pas non plus échapper à la règle de la globalisation des achats.