Roulement de tambour… Bienvenue sous le chapiteau du Cirque du Soleil, qui fêtera son 30e anniversaire l’an prochain. LeDroit s’est glissé dans les coulisses de Totem, où acrobates et artisans s’activent pour que le spectacle soit fin prêt, chaque soir jusqu’au 4 août. Émerveillement garanti.
En 29 ans, le Cirque du Soleil est passé d’une petite troupe d’une vingtaine de jongleurs et autres saltimbanques à une multinationale vertigineuse, autant par ses spectacles à grand déploiement peuplés d’acrobates que par les chiffres liés à son organisation.
Guy Laliberté était cracheur de feu et accordéoniste. Il dirige aujourd’hui une entreprise qui compte 5000 employés dans le monde entier. Cela représente une centaine de corps de métiers différents, de l’équipe technique aux employés administratifs, en passant par les cuisiniers, les physiothérapeutes ou encore les professeurs permanents qui enseignent aux enfants dont les parents font partie de la tournée.
Plus de 50 nationalités sont représentées au sein de l’entreprise et 25 langues différentes sont parlées parmi les employés et les artistes. Sur les 46 interprètes de Totem, seuls six parlent français ; à chacun sa tasse nominative en coulisses, son costume étiqueté par un chiffre associé au nom et plus facilement identifiable.
Un numéro bien rodé
Depuis la création du spectacle par Robert Lepage en avril 2010 et à chaque arrêt, tout un village s’organise pour faire vivre la troupe en arrière-scène.